J'aimerai être ce France, penser comme lui, être aussi sur que lui. C'est en croyant au roses qu'il a fuit, c'est en croyant aux roses qu'il a trouvé le bonheur. C'est en les faisant éclore qu'il n'avait plus besoin de compter les heures. Je n'ai qu'une envie, qu'on s'jette dans l'vide, sans regarder où tomber. Je n'ai qu'une envie, qu'on s'élance, qu'on s'enlace, sans même faire gaffe. Qu'ils nous regardent, qu'ils apprennent c'que c'est qu'aimer. Je leur montrerai sans ambiguïté pourquoi j'y suis arrivé. Avec ta main dans le vide, juste notre avenir pour nous ralentir. Juste le temps de profiter et d'émigrer, là où on n'ose imaginer. En train de planer, toi, moi, juste nos envies. En train de s'ouvrir, toi, moi, juste nos envies.
Je n'ai qu'une envie, qu'on s'jette dans l'vide, sans regarder où tomber. Je n'ai qu'une envie, qu'on s'élance, qu'on s'enlace, sans même faire gaffe. Juste nos regards pour nous guider, juste notre respiration pour nous étoiler. Qu'on savoure cet instant magique, oubliant toute logique. Qu'on s'dise en fin d'compte, qu'on a jamais eu honte. Que le bonheur d'être deux est un mot qui sonne creux. Parce qu'à ce moment du vide, il n'y aura plus rien d'acide. Parce qu'à ce moment d'unité, on saura qu'on s'est trouvés. Parce qu'à ce moment d'unité, on sait qu'on voudra recommencer.
Je n'ai qu'une envie, qu'on s'jette dans l'vide, sans regarder où tomber. Je n'ai qu'une envie, qu'on s'élance, qu'on s'enlace, sans même faire gaffe. Qu'on s'frôle, qu'on frissonne, qu'on sente l'hiver. Que tout s'apprenne comme dans un livre ouvert. Sans même nous demander où tomber, on sait qu'on voudra de toute manière y retourner. Parce que de toute manière on sait qu'on n'pourra qu's'aimer.