au-milieu-des-autres - Les funambules font des bulleshttp://au-milieu-des-autres.cowblog.frFaire un pas en avant est plus difficile que de faire un pas sur le côté. Regarder derrière est plus dangereux que de regarder devant.CowblogfrThu, 08 Dec 2016 19:58:12 +0100180http://au-milieu-des-autres.cowblog.fr/close-3277466.htmlClose Parfois tu ouvres une porte et tu la traverses. Tu arrives dans un pièce au parquet craquelé et tu y reste quelques temps. Tu regardes mais ne touche à rien. Puis tu ouvres une autre porte et tu la traverses. Arrivant dans une nouvelle pièce au parquet, mais ciré cette fois, tu constates un nouveau de choix porte à ouvrir. Le temps de décider laquelle traverser tu profites des lieux sans les explorer à fond. Parce qu'une fois décidée à avancer tu saisis une nouvelle poignée pour une nouvelle traversée. Tu peux faire ça pendant des semaines ou des mois, sans jamais te demander où cela va te mener. Mais il y a des fois sans que ne saches pourquoi, tu te mets à courir et faire demi tour sans en regarder les conséquences. Tu fonces et tu traces à travers toutes les portes qui peuvent s'ouvrir et tu n'hésites pas à les enfoncer. Le vent s'engouffre dans les espaces clos et amene avec lui poussières et rochers. Les parquets qui étaient encore cirés deviennent à leur tour craquelés. Alors, je ne te demanderai qu'une chose, de faire attention aux portes que tu ouvres sans oublier de refermer celles qui n'auraient pas être ouvertes. ]]>http://au-milieu-des-autres.cowblog.fr/commentaires-3277466.htmlThu, 08 Dec 2016 19:58:00 +0100http://au-milieu-des-autres.cowblog.fr/close-3277466.htmlhttp://au-milieu-des-autres.cowblog.fr/non-surtout-pas-3277385.htmlNon surtout pasUne bouteille à la mer avec quelques mots pour laisser s'échapper un murmure. Un soupçon de papier pour cette vérité affreuse. J'ai des cris plein la tête mais pas les mains pour les écrire. Jai une vision des choses bien particulière. Lorsque le "nous" m'accroche j'ai envie de monter ces arbres que personne n'ose grimper. Je nous vois l'un et l'autre marchant avec des projets sans fin. L'espérance d'une vie commune a quelque chose de chaud. Je nous aime, je nous aime comme l'attachement charnel qu'il peut y avoir entre deux perruches. Et pourtant je me sens seul. Être seul à deux, c'est absurde, mais c'est pourtant le cas. Compter les jours qui passent à tes côtés sans me sentir accompagné est une réalité à laquelle j'ai du mal à faire face. J'entends tes paroles, elles sont belles et reluisantes comme des promesses. Lorsque je les écoutais elles me réconfortaient, alors qu'aujourd'hui elles résonnent en moi comme le clapo sous un vieux bois. Je t'entends là, et là. Là pour moi lorsque j'en ai besoin ou pour le reste du quotidien. Là pour me redonner le sourire ou là pour aller profiter du beau temps d'à côté. Mais je suis imprégné de cette sensation qu'il n'y a que les sons, que les paroles, que les gestes dont j'aurai pourtant tant besoin sont parfois si loin. C'est la peur qui me saisit et qui m'empêche de voir plus loin. Alors en attendant que tu éclaircisses les lieux, je me contente de te sourire et regarder.. .]]>http://au-milieu-des-autres.cowblog.fr/commentaires-3277385.htmlThu, 17 Nov 2016 16:04:00 +0100http://au-milieu-des-autres.cowblog.fr/non-surtout-pas-3277385.htmlhttp://au-milieu-des-autres.cowblog.fr/parfois-3277214.htmlParfoisParfois je me demande si tu sais comment je te vois, comment je te ressens, ou comment je nous perçois. Parfois je me dis que toucher ton corps serait comme souiller un tableau de Monet. Que l'art, qu'il soit abstrait ou représentatif, reste de l'art quoi qu'il arrive. Que les idées qu'il transmet sont propres à chacun. Et que même le fou qui pénètre dans un musée, aussi malade soit il, ne peut salir le génie du peintre. Parfois au moment d'effleurer ton visage, c'est comme si dix mille tonnerres grondaient au même instant. Comme si au fond de moi, le cri du vide raisonnait. Que les tremblements qui suivent font autant de dégâts que le déclenchement d'un conflit. Que les hommes armées de pelles ou de fusils n'ont qu'un rôle terminé. Que les guerres enclenchées et qui ne termineront jamais, n'ont que le bruit sourd du désarroi pour me perturber. Parfois je comprends pourquoi lorsque tu souris, y a-t-il autant de peur qui s'animent. Que les incertitudes du lendemain sont parfois si insoutenables, que chercher une excuse en devient une habitude. Que la réalité aussi douce soit elle, rappelle autant le chlore appliqué sur une plaie ouverte. Que le claustrophobe qui s'agite en moi, veut ouvrir toutes les portes et s'échapper. Que le courage de l'homme devant ses angoisses devient naturel pour sauver son avenir. Parfois je m'espère te voir un jour en verser. Les larmes amoureuses sont aussi réelles que les lumières des cieux. Que si les astronautes cherchent les réponses dans l'infinie, moi je cherche à me perdre au fond de tes yeux. Que si l'infinité du temps et de l'espace sont aussi absurdes que la création, rien n'empêche ces hommes d'en vouloir plus. Et que même s'il demeurera des secrets enfouis à jamais, je suis prêt à jouer tout en restant à ma porté. Parfois lorsque tu murmures, j'ai l'impression de m'égarer. Que j'ai beau vouloir être cet aventurier, à toi toute seule tu me perds au milieu du désert. Que les plus courageux et les plus téméraires ont besoin de repaires pour les traverser. Que t'écouter c'est s'évader jusqu'à s'en évaporer. Que tu arrives à transformer en source, l'eau glacée qui gèle les membres. Parfois je nous imagine sur cette route dont on ne cesse de parler. Qu'aller à l'autre bout du monde pour rouler, a beaucoup plus de sens que les directions qui nous sont indiquées. Qu'avaler les kilomètres un à un, c'est rajouter autant de raison d'aller vers l'avenir. Que les paysages qui défileront seront autant de tableaux à peindre. Que la fatigue du trajet sera une force insoupçonnée à notre complicité. Parfois je me dis que c'était écrit. Qu'importe les issues qu'on aurait pu prendre, de toute manière on aurait fini par la prendre. Qu'importe le temps qui aurait perduré, il y a une seconde où on se serait trouvés. Que malgré les parcours il y aurait eu ce saut qui nous aurait fait tomber, l'un sur l'autre. Et que même si tu tombais en marchant devant moi, j'aurai fini par te rattraper. Parfois je me demande, si un jour tu sauras comment je te vois, comment je te ressens, ou comment je nous perçois...]]>http://au-milieu-des-autres.cowblog.fr/commentaires-3277214.htmlSat, 08 Oct 2016 16:29:00 +0200http://au-milieu-des-autres.cowblog.fr/parfois-3277214.htmlhttp://au-milieu-des-autres.cowblog.fr/two-world-3277191.htmlTwo WorldEn m'annonçant sur le pallier je ne savais quel pied avancer. Face à cette maison de pierre particulière, j'avais le souffle à l'arrêt. C'est en entrant derrière toi que j'ai franchi l'obstacle. En pénétrant ces murs je me suis apaisé. Les lieux en eux même avaient le pouvoir d'étouffer les maux. Dés l'instant où la porte était franchie on s'affranchissait du passé. L'atmosphère qui y régnait redonnait à l'esprit le souffle épuisé. Les vitraux ont longtemps obnubilé mes regards, sans doute dû à la manière dont la lumière arrivait à les pénétrer. L'odeur aussi avait toute mon attention, on pouvait y respirer la sérénité. La simplicité du rendez-vous nous a fait asseoir. Discuter de longues minutes sur ces bancs rustiques me rapprochait encore plus de toi. T'étreindre dans la maison de Dieu était si tentant. Mais c'est en partant que cette visite allait prendre tout son sens. Jamais un seul instant, jamais auparavant, je ne m'étais imaginé faire un si grand saut. Tu m'as pris par le bout du bras et nous as dirigés vers les autels de prières. Devant nombre de ces bougies j'étais déjà hors de moi. Toutes ces flammes qui brillaient pour des pensées ou souhaits, toutes ces mèches qui se consumaient en guise d'espoir, toutes ces attentes adressées à un unique Saint; me faisaient relativiser sur la nature des choses. Et dans cet endroit tu m'as murmurer d'allumer un cierge. Chose que je n'avais jamais faite, chose que je ne savais pas comment faire. L'idée me plaisait bien, mais j'étais perdu. Je voulais le saisir pour voir ce qui allait se produire. Je voulais le brûler parce que, ce que j'imaginais impensable me paraissait maintenant comme une évidence. Comme si, jusqu'à maintenant, j'avais attendu le bon moment pour effectuer le geste. Comme si, jusqu'à maintenant, il ne fallait que la bonne personne pour m'y pousser. Me voyant à l'agonie dans mes pensées, tu m'as ordonné de poser ma main sur la tienne et de me laisser guider. Je ne répondais plus de moi, j'étais incapable de bouger. Tu as glissé la tienne sous la mienne que j'ai senti si légère. Je ne savais pas quoi dire et je ne disais rien. J'attendais la suite mais je voulais que ça dure une éternité. Tu as dirigées nos membres vers un cierge avec l'unique vue de le saisir. C'est avec ta main dans la mienne que j'effectuais mon premier pas. Te savoir à côté me donnait l'immunité. Ni indigne, ni souillé je ne me ressentais; au contraire, j'étais ouvert et sincère. Quand tu l'as attrapé j'étais transpercé, des pieds jusqu'à l'esprit des frissons m'ont envahi. Je me sentais partir, comme si l'éther lui même m'enivrait. Je ressentais l'abondance des émotions et la rareté du moment. Lorsque tu m'as commandé de faire un voeux, j'ai perçu nos mains en fusion sous le lumignon. La chaleur se rependait dans mes extrémités, jusqu'à atteindre mes secrets les plus enfouis. Mes valeurs repoussaient les limites que je leur avais fixées. Je voyais en moi ce que je n'osais pas apercevoir. J'entrais dans un autre monde à ta seule initiative. Au moment où tu l'as allumé c'était une consécration, un mouvement vers l'inconnue d'une destination. C'était un dialogue entre toi, moi, et notre avenir. Je me consumais à l'écart des regards indiscrets. Seule l'imminence comptait, rien autour ne pouvait me toucher. Je ne voulais pas m'en aller, je voulais rester. Comme si en étant figé, le moment pouvait perdurer. C'est ta voix qui m'a rappelé à la raison, mais c'est ta voix qui m'a fait comprendre, que ce voyage d'ailleurs on l'avait fait ensemble, que nos voeux étaient sans doute les mêmes, et que jamais je ne pourrais oublier cette traversée...]]>http://au-milieu-des-autres.cowblog.fr/commentaires-3277191.htmlSun, 02 Oct 2016 20:56:00 +0200http://au-milieu-des-autres.cowblog.fr/two-world-3277191.htmlhttp://au-milieu-des-autres.cowblog.fr/blanche-ou-noire-3277190.htmlBlanche ou noireLe fou qui balance au bord du clavier s'imagine qu'il ne peut tomber. Il marche et enfonce les blanches une à une. À la manière de l'ivresse il se met à composer. Dièse ou fa peu importe, les sons produits n'ont d'élégances que dans son esprit. Seul à les entendre, c'est un fait qu'il ne veut changer. Les notes éphémères sont une manière de transformer les pensées en absurde. C'est rejeter son être sur une toile vierge, user des notes à la place des couleurs. Comme des éclats de peintures qui volent dans tous les sens, le maître du tableau est son corps qu'il ne contrôle plus. Sans apprentissage, le décryptage de la partition est impossible. Mais peu importe, jouer soi même l'auteur et le spectateur ne le dérange pas; après tout, il n'est qu'un fou qui tape sur des blanches. Le dessin qui résonne comme un enchaînement de fausses notes, n'est peut être pas ce qu'il indique en réalité. Certes, dans l'harmonie de l'abstrait le chaos règne, mais il s'illustre en hôte exemplaire. Demeurant la clé d'un savoir inconnu, seul le fou sait comment son écriture musicale devient une relation. Lui seul vous dira comment entrer en dualité; à condition qu'il s'en souvienne... Quoi qu'il en soit la tâche n'est pas si aisée, il y met toute son énergie à chaque coup de crayon. C'est que la marche est longue, et qu'être si petit dans un clavier si vaste n'arrange pas les choses. Alors à la fin de son récit il titube, fléchi les membres, surtout le genou, et tombe. L'ivresse des sons est infernale. Avec les forces qu'il lui reste il s'appuie sur une noire pour se relever, soulève son poids jusqu'à l'enjamber. D'un pas souple aux pieds joints il passe par dessus l'obstacle. À la réception il se rend compte de l'immensité de l'espace restant à couvrir. Face à la quantité il clos le chapitre avant de se laisser aller. Buvant une dernière gorgée de sa bouteille fétiche, il médite sur le vent qui lui souffle aux oreilles. Décidant de laisser son sort au hasard il ne répond plus de rien. Dos au vide il apprécie le mets délicieux qu'il a en bouche. Un tour de langue et tout est merveilleux. Avaler c'est se lâcher. Face au courant, son corps qui bascule d'avant en arrière fait décoller ses talons puis ses pointes de pieds. Écartant les bras il embrasse ce qu'il ne peut empêcher. Comme si le poids de toutes ses pensées non transformées en partition venait s'ajouter, la gravité finit par le traîner dans une chute vertigineuse. Tête en bas il ressent la liberté au bout doigts. La distance entre l'écriture et la bêtise se réduit, il ne pense plus à rien. Comme si cette dernière chute aurait le même effet qu'un livre entier de fa ou dièse. Il va se fracasser sur le sol c'est inévitable. Il ne restera que ses bouts de papiers dont personne ne comprend, et ces notes jouées sans que personne ne les entend. Ce n'est pas grave, il va se fracasser sur le sol et s'en réjouit. Mais soudain, avec stupeur, il aperçoit ce petit oiseau qui s'était posé là, juste un peu auparavant, juste en haut du piano, perché, et qui avait l'air d'apprécier la mélodie. Peut être la nature venait-elle enfin de lui offrir un public ouvert. Ou peut être était-ce l'œuvre du vent qui le fit planer ici. Peu importe, il va se fracasser au sol, et c'est inévitable. Alors juste avant l'impact, il lui sourit, lui adresse un petit clin d'œil, et lui murmure "à tout à l'heure".]]>http://au-milieu-des-autres.cowblog.fr/commentaires-3277190.htmlSun, 02 Oct 2016 17:47:00 +0200http://au-milieu-des-autres.cowblog.fr/blanche-ou-noire-3277190.htmlhttp://au-milieu-des-autres.cowblog.fr/vue-sur-le-vide-3277100.htmlVue sur le vide
J'aimerai être ce France, penser comme lui, être aussi sur que lui. C'est en croyant au roses qu'il a fuit, c'est en croyant aux roses qu'il a trouvé le bonheur. C'est en les faisant éclore qu'il n'avait plus besoin de compter les heures. Je n'ai qu'une envie, qu'on s'jette dans l'vide, sans regarder où tomber. Je n'ai qu'une envie, qu'on s'élance, qu'on s'enlace, sans même faire gaffe. Qu'ils nous regardent, qu'ils apprennent c'que c'est qu'aimer. Je leur montrerai sans ambiguïté pourquoi j'y suis arrivé. Avec ta main dans le vide, juste notre avenir pour nous ralentir. Juste le temps de profiter et d'émigrer, là où on n'ose imaginer. En train de planer, toi, moi, juste nos envies. En train de s'ouvrir, toi, moi, juste nos envies.
 
Je n'ai qu'une envie, qu'on s'jette dans l'vide, sans regarder où tomber. Je n'ai qu'une envie, qu'on s'élance, qu'on s'enlace, sans même faire gaffe. Juste nos regards pour nous guider, juste notre respiration pour nous étoiler. Qu'on savoure cet instant magique, oubliant toute logique. Qu'on s'dise en fin d'compte, qu'on a jamais eu honte. Que le bonheur d'être deux est un mot qui sonne creux. Parce qu'à ce moment du vide, il n'y aura plus rien d'acide. Parce qu'à ce moment d'unité, on saura qu'on s'est trouvés. Parce qu'à ce moment d'unité, on sait qu'on voudra recommencer.
 
Je n'ai qu'une envie, qu'on s'jette dans l'vide, sans regarder où tomber. Je n'ai qu'une envie, qu'on s'élance, qu'on s'enlace, sans même faire gaffe. Qu'on s'frôle, qu'on frissonne, qu'on sente l'hiver. Que tout s'apprenne comme dans un livre ouvert. Sans même nous demander où tomber, on sait qu'on voudra de toute manière y retourner. Parce que de toute manière on sait qu'on n'pourra qu's'aimer.
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http://au-milieu-des-autres.cowblog.fr/commentaires-3277100.htmlSat, 10 Sep 2016 23:47:00 +0200http://au-milieu-des-autres.cowblog.fr/vue-sur-le-vide-3277100.html
http://au-milieu-des-autres.cowblog.fr/recolte-naturelle-3277098.htmlRécolte naturelleQuand les gouttes ont commencé à tomber c'était comme une moisson. Un champ d'arbres fruitiers qui allait se faire labourer. Il n'y avait que du sucré, que des fruits équilibrés. Puis tout s'est accéléré: le tonner a grondé, a tout ravagé. C'était l'enfer et le bonheur à la fois, il n'y avait que moi. Avec l'eau qui montait je pouvais nager au milieu des arbres. Les odeurs de fruits et le plaisir de flotter, mais derrière: le marbre. Il se formait autour des bois, il ne faisait que les submergeait. Il fallait faire un choix, il fallait tout arrêter et se décider. Soit laisser le marbre tout emporter, soit sauver les arbres fruitiers. Je n'ai rien fait, mais j'ai espéré que les bois s'en sortent. Ils auraient mérité un peu d'aide, mais je leur ai fermé la porte. Maintenant les arbres se noient mais les fruits flottent, leurs fruits tombent. Le marbre s'installe de plus en plus et ça sera l'effet d'une bombe. Avec les fruits qui flottent à la surface, pas possible de se voiler la face.
Même en ayant choisi, je nage permis eux, y a plus qu'à attendre et faire un voeux: Que le marbre qui absorbe tous ces fruits en devienne aussi sucré que ce qu'ils ont été. Que le marbre qui absorbe tous ces fruits finisse par replanter.
 
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http://au-milieu-des-autres.cowblog.fr/commentaires-3277098.htmlSat, 10 Sep 2016 22:57:00 +0200http://au-milieu-des-autres.cowblog.fr/recolte-naturelle-3277098.html
http://au-milieu-des-autres.cowblog.fr/sentiments-etranges-3277096.htmlSentiments étranges
Ne pleure pas ces lignes, je le fais suffisamment pour nous deux. Ne te tourmente pas, je suis en vrac pour nous deux. Fais ce que tu sais faire de mieux, donner de ton âme aux autres. Il n'y a que l'absurdité pour s'éloigner, il n'y a qu'elle qui n'en voudrait plus. C'est la folie qui m'a percuté...
J'espère qu'un jour tu pardonneras ces illusions dont j'ai osé te donner. Te dire au revoir a été la décision la plus dure qui me soit arrivée. Je ne me suis jamais senti aussi égaré; moi qui m'étais pourtant juré...
C'est destructeur de se dire que tout est terminé, que plus jamais je ne te verrai. Avec toi j'ai vu ce qu'était la sincérité. Avec toi j'ai su ce qu'était la paix. Avec toi j'ai cru que c'était pour l'éternité.
J'ai toujours su que le verre d'eau qui manquait, finirait par me trouver. Ce n'est que lorsque j'ai commencé à boire que je m'en suis trouvé drogué. Jamais je n'aurai pensé que tout pouvait aller si vite. Je m'étais pourtant promis de tout faire pour nous sauver. Mais plus j'essayer de nous remonter et plus je me perdais. Je ne te laisserai jamais croire que ce fut chose simple, te tourner le dos c'était comme se jeter dans le fond. Ce n'est pas comme si mon ennemi m'y planté un couteau. C'est comme si mon ombre voulait ma peau. Je te pleure encore si souvent. J'imagine tes clins d'œil à chaque miroir croisé, je ressens tes étreintes dans le noir, et je sais que tu me surveilles du regard. Pourtant, petit à petit, tout s'estompe. Très lentement à la lumière du jour, être apaisé m'indique que j'ai fait le bon choix. J'ai une partie de toi pour l'éternité, et jamais je ne voudrais m'en séparer. Alors, pour une première fois, il est temps pour moi de te dire au revoir; et pour une dernière fois, il est temps pour moi de te dire je t'aime.
 
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http://au-milieu-des-autres.cowblog.fr/commentaires-3277096.htmlSat, 10 Sep 2016 17:17:00 +0200http://au-milieu-des-autres.cowblog.fr/sentiments-etranges-3277096.html
http://au-milieu-des-autres.cowblog.fr/la-publicite-ou-element-intellectuel-3267576.htmlLa publicité ou élément intellectuelTout à l'heure je lisais un livre, quelque chose d'assez pointu en matière de physique que j'ai emprunté à mon père. Enfin... Disons plutôt que j'ai essayé de le lire, mon niveau de compréhension était assez faible. Un peu avant trois quarts d'heure de lecture j'avais l'esprit qui saturé à force d'ingurgiter des informations que je ne comprenais même pas. J'ai donc posé le livre et cherché une occupation pour me détendre quand je me suis aperçu que mes sœurs regardaient la télé. Je me suis installé avec elles et c'était une rediffusion d'un épisode de télé-réalité. Quelques minutes passent et l'idée que j'ai de telles émissions se confirme, un assemblage de niaiseries qui fait honte à l'intellect (désolé si vous en regardez, mais là c'était le summum). Puis quelques minutes passent encore et là je me dis que TF1 ne peut aller plus loin dans la décadence intellectuelle et culturelle, un massacre de l'esprit humain comme si la chaîne se moquait de nous en présentant de tels programmes. Je continuais à regarder et tellement que c'était de bas niveau je me suis aperçu que mon esprit avalait tout seul toutes ces conneries, j'étais détendu et mon but initial était donc atteint (ce qui m'a beaucoup surpris je le reconnais). Puis est venue la pub: Enchaînement de spots publicitaires plus subtiles les uns que les autres. Les publicités étaient même plus recherchées que le programme en question. Elles forçaient mon intellect mais j'étais réceptif, chose évidente puisque j'étais détendu. Je me suis donc demandé pourquoi les programmes d'une minute étaient plus aboutis que le gros ramassis de conneries d'une heure. "Y avait-il une raison particulière à cela ?" était la question qui me tournait dans la tête. Et là quelques temps après une évidence m'est apparue, comme si j'avais enfin compris le but de ces programmes plus débiles les uns que les autres. Le spectateur de TF1 n'est pas le plus gros client de l'entreprise, ce sont ses annonceurs qui lui rapportent le plus. Pour confirmer mon hypothèse je suis allé me renseigner sur le net et je suis tombé sur plusieurs documentaires où il était dit que "TF1 n'a jamais nié que son but premier était de vendre du temps de cerveau à ses annonceurs". En d'autres thermes la chaîne nous présente de la merde (oui c'est le mot) pour détendre l'esprit afin de nous rendre réceptifs aux messages de publicités, pour que nous soyons indirectement plus aptes à consommer. C'est là que j'ai réellement compris à quel point la société de consommation était présente dans nos vies, et c'est également pour ça que je me refusais de regarder (trop) la télé depuis mon enfance. Fière de ma découverte et de mon analyse (bin oui quand même) je me sentais obligé de la partager. ]]>http://au-milieu-des-autres.cowblog.fr/commentaires-3267576.htmlTue, 29 Jul 2014 22:40:00 +0200http://au-milieu-des-autres.cowblog.fr/la-publicite-ou-element-intellectuel-3267576.htmlhttp://au-milieu-des-autres.cowblog.fr/la-sarcasme-3267177.htmlLa sarcasme      « J'ai toujours rencontré si peu d'esprit au tour de moi qu'il a bien fallu que j'utilise le mien ! » écrivait Paul Léautaud avec toute la modestie dont il avait l'habitude de faire usage. Écrivain, critique littéraire, et comédien ; il avait la réputation de la mettre en valeur en même temps que son sarcasme comme si l'un était indissociable de l'autre. Ses nombreuses interviews à la radio faisaient de lui l'une des figures littéraires du début du XXe. Il ne mâchait pas ses mots et appuyait souvent là où ça faisait mal. Son ironie et sa perspicacité plaisaient, une sorte d'Eric Zémmour du siècle passé (ou presque, il était un peu plus garni). Pourtant lorsque j'étudie un peu plus le personnage je me rends compte d'une chose ; que c'est son sarcasme qui a entraîné chez cet homme toute l'affection et l'amour pour la modestie (ironie hein ?!). Chez lui l'un était la résultante de l'autre et non un complément comme nous pouvions l'entendre ici et là.
     
     Oui et alors ? Vous me direz peut être que Paul Léautaud était soit un visionnaire, un pragmatique, ou tout simplement un frustré de la vie (comme Freud – troll), d'ailleurs ses derniers mots avant de mourir étaient : « maintenant, foutez-moi la paix ». Comme quoi, même l'image qu'il avait créée de lui il voulait l'emporter dans l'au delà. Certains veulent avec leur denier souffle le mouchoir de grand mère, la photo de leurs enfants, mais non, lui voulait être connard jusqu'au bout. Mais vous vous en foutez sans doute un peu. Son histoire est intéressante mais pas assez pour figurer sur ce blog. La mienne par contre.... (avec toute modestie – évidemment). Si je vous parle de ça c'est parce que l'on m'a accusait d'user trop souvent ou d'abuser du sarcasme à certains moments. Je dis bien « accusé ». Il y avait en effet des témoins pour soutenir la cause, un public qui appréciait la circonstance, mais surtout un juge pour souligner mes torts et un coupable : moi (le procès a été vite réglé et très partial, je ne pouvais me défendre – d'où ce post). Le plus étonnant est que l'ensemble de ces personnes étaient mes hôtes. (Soulignez au passage le double sens que peut avoir « hôte » : c'est un mot polysémique puisqu'il peut avoir plusieurs sens, mais c'est plus particulièrement un mot énantiosémique puisqu'il peut désigner une chose et son contraire – en l’occurrence celui qui reçoit ou celui qui est reçu ; mais nous nous en foutons aussi.) Imaginez la frustration que j'ai pu ressentir pendant quelques minutes, comme si maintenant je devais m'en justifier. Alors pourquoi une telle situation ? Comment me serais-je défendu si j'en avais eu l'occasion ? Et puis d'abord, c'est quoi le sarcasme ?

     Le sarcasme est de plus en plus présent autour de nous, comme s'il fallait prendre la vie avec ironie mais surtout comme si la vie elle-même était une ironie. Après tout, que nous soyons le fruit d'une erreur de la nature ou au contraire une bénédiction (tout dépend quelles sont vos affinités religieuses et scientifiques), le nombre d'absurdités que nous pouvons constater de nos jours ne cesse de croître. Il n' y a qu'à voir la popularité de Nabilla ou les effets pervers des réseaux dit « sociaux », qui en fin de compte enlèvent toute sociabilité à l'être humain (j'y reviendrai une prochaine fois, promis !). Sauf que le sarcasme n'est pas qu'ironie, c'est aussi une manière de montrer sa lassitude ou sa déception. Il découle que l'individu qui émet une critique sarcastique de son quotidien ironise en montrant sa déception. Imaginez l'un sans l'autre. S'il n'y avait que de la déception dans le sarcasme cela s’assimilerait à un état dépressif, alors qu'à l'inverse s'il n'y avait que de l'ironie le monde irait encore plus de travers que ce qu'il en est maintenant. Parce qu'en effet (et j'y viens juste après) l'être intelligent ne peut se passer de sarcasme (c'est pas moi qui le dis, c'est Femme Actuelle). En d'autres termes le sarcasmes permet d'ironiser la situation, donc d'une certaine manière de positiver, tout en ayant un regard certain sur la chose en elle même.

     Il est admis en psychologie que le sarcasme est l'une des premières formes d'intelligence. L'enfant en très bas âge sait faire la distinction d'une parole sarcastique de ses parents (mais de manière assez simple) de propos sérieux. Ainsi, s'il n'arrive pas à les reconnaître c'est peut-être que l'intellect en souffre un peu, ce qui peut amener à des tests supplémentaires pour déterminer le « potentiel intellectuel ». Oui mais, y a-t-il de bonnes ou de mauvaises formes de sarcasme ? C'est la question qu'il faut se poser lorsqu'à force d'en user ou d'en abuser à certains moments les gens se demandent si le protagoniste n'a tout simplement pas l'intention de se moquer. La bonne forme de sarcasme réside dans celle qui flirte avec l'impression de moquerie et l'impression d'ironie. Seulement des fois il arrive que la limite est tellement mince que le public hésite. Tout est affaire de subtilité. Cependant il y a ceux qui flirtent volontairement avec la limite d’interprétation pour « jouer » et ceux qui ne s'en rendent plus compte. Dans le deuxième cas cela résulte – ou du moins de mon point vue (tout n'est qu'histoire de point de vue) de la manière dont le monde est perçu par celui qui en use. Je l'ai dit plus haut mais la société actuelle est conçue de manière totalement absurde. Pour lui trouver du sens il faut y aller par petites touches mais il faut surtout y mettre de la volonté. Cela se traduit parfois par une excès de sarcasme qui finit par devenir une habitude même dans le monde relationnel.

     Oui et donc, tout ça pour dire... ? Que le sarcasme n'est pas simplement une façon de faire mais une façon complexe et réelle de percevoir le monde qui nous entoure. C'est une façon de penser afin de contrer les incohérences du quotidien. Une manière d'avancer dans le monde qui est le notre ; car à défaut de pouvoir le changer il faut pouvoir s'en protéger.

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http://au-milieu-des-autres.cowblog.fr/commentaires-3267177.htmlSat, 12 Jul 2014 18:19:00 +0200http://au-milieu-des-autres.cowblog.fr/la-sarcasme-3267177.html